PRESENTATION ET PROGRAMME DU 9 NOVEMBRE 2007 |
Jalâl od-Dîn Roumî 30 septembre 1207 Balkh , dans la province du Khorassan,
berceau de la civilisation persane, dont sont originaires Ferdowsi, Avicenne,
al-Ghazâlî– 17 septembre 1273 Konya Roumî : Ibn al-‘Arabî disait de lui en le voyant marcher
derrière son père Baha od-Dîn, surnommé le « Sultan des
savants » : « un océan marche
derrière un lac ! » , alors qu’il était encore un enfant, Roumî est un poète soufi ! Qu’est-ce qu’un soufi ?
« celui qui est purifié par l’amour est pur, et
celui qui est absorbé dans le Bien-Aimé et a renoncé à tout le reste est un
soufi », selon
un des Maîtres du soufisme. Ou encore : « le
soufi est celui dont le langage, quand il
parle, reflète la réalité de son état,
c’est-à-dire, qu’il ne dit rien qu’il
n’est pas, et quand il est silencieux sa conduite explique son
état, et son
état proclame qu’il a brisé tous les liens de ce
monde. » ou encore : « Le soufisme est le renoncement à tous les plaisirs égoïstes » « Le soufi est celui qui ne voit dans les deux mondes rien d'autres que Dieu » CITATIONS « Sur le fronton de la porte du mausolée de
Roumî, on peut lire ces vers attribués à Roumî : « Qui que tu sois,
viens ! viens ! » * Ce soir, nous commémorons le 800e
anniversaire de Roumî, mais à travers lui, nous rendons également hommage à des
sommités du soufisme, tel que le poète mystique turc, Yunus Emre, dont nous
chantons ce soir quelque-uns de ses poème,
et Ibn al-‘Arabî qui, comme Roumi qu’il a rencontré à Damas, dit entre
autre IBN
AL-‘ARABÎ ( Ibn al-Arabî / 1165 - 1241 ) Il y eut un temps où je faisais reproche à mon prochain, si sa religion n'était pas proche de la mienne; mais à présent mon coeur accueille toute forme : il est une prairie pour les gazelles, un cloître pour les moines, un temple pour les idoles, une Ka'ba pour le pèlerin, les tables de la Thora et le livre du Coran. Je professe la religion de l'amour, et, quelle que soit la direction que prenne sa monture, cette religion est ma religion et ma foi.
ROUMI ( Mathnawi ) : Ecoute le ney ( la flûte de roseau ) raconter
une histoire, il se lamente de la séparation : |
PROGRAMME DE L'ATELIER D'ERLANGER / VENDREDI 9 NOVEMBRE 2007 EN COMMÉMORATION DU 800e ANNIVERSAIRE DE JALAL OD-DÎN ROUMÎ
1- Segah Peşrev Prélude instrumental, Hane1, Neyzen Yusuf Paşa [1821-1884]
2 - Şem-i ruhuna [ Tel un papillon, j'ai projeté mon corps dans la lumière de son visage ] Segah Niyâz Ilahi, poème attribué à Sultan Veled, fils de Jalâl od-Dîn Roumî, musique : anonyme usûl : Devr-i Revan 14/4
3 - Dinle sözümü [ Écoute mes paroles ] Segah Ilahi, anonyme, usûl : yürük semai 6/8
4 - Ben bu aşka düş oldum [ Je rêve de cet amour ] Segah Ilahi, Anonyme, usûl : sofyan 4/4
5 - Canım kurban olsun senin yoluna [ Que ma vie te soit sacrifiée ] Segah Ilahi, poème de Yunus Emre [1240-1320], musique : Amir Ateş, usûl : düyek 4/4
6 - Bachraf Sema-i Prélude instrumental turco-tunisien en mode açba'ayn ( hicaz ), anonyme, rythmes : semai thaqîl 10/8 et khatm 6/8
7 - Aşkın odu ciğerimi ah yaka geldi yaka gider [ Le feu de l'amour me brûle le foi ] Hicaz Ilahi, Cinuçen Tanrikorur [1938-2000], Yunus Emre [1240-1320], usûl : nim sofyan 2/4 8 - Sallî yê Rabbênê [ Prie, ô Dieu ! ] Chant soufi de Fès / Maroc, Mode : el-Hijâz el-Kabîr, 3/4
9 - Yê 'Âchiqîn [ Ô amoureux ! ] Chant soufi de Fès / Maroc, Mode : el-Hijâz el-Kabîr, 3/4
10 - Dêm-î sêkîb [ Mes larmes coulent à flots ] Chant soufi de Tlemcen / Algérie, 4/4
11- Ênê mênî fiyyêch [ Pourquoi m'inquiètè-je ? ] Chant soufi de Tlemcen / Algérie, 4/8
12 – Idhê dâqa sadrî [ Quand j'éprouve du chagrain ] Chant soufi de Tlemcen / Algérie, 6/8
13 – Allâhou ya'lêmou [ Dieu seul sait ] Chant soufi / Maroc, Mode : Raçd edh-Dhîl, 3/4
14 – Talê'a 'l-bedrou 'aleynê [ La Lune s'est révélée à nous ] Chant soufi / Oriental, Mode : segah, paroles turques et arabes, 2/4 et 3/4
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